L’addiction au tabac, ou tabagisme, désigne la toxicomanie résultant de l'accoutumance à la cigarette, notamment. Outre la création d'une dépendance, le tabagisme est responsable de nombreuses maladies comme des cancers et des maladies cardiovasculaires. Le phénomène d'accoutumance se produit lorsque la nicotine stimule la libération de dopamine dans le cerveau. Ce messager chimique joue un rôle clé dans la perception neurologique du plaisir. Il diminue l’anxiété, améliore l’humeur et la mémoire et réduit l’appétit.
La nicotine n’est pas la seule substance mauvaise pour notre santé puis que les experts ont identifié plus de 4 000 substances chimiques nocives dans la fumée du tabac, tels que le monoxyde de carbone, le goudron, l’arsenic ou le benzène, dont une cinquantaine sont cancérigènes.
Il faut savoir que la consommation de tabac est aujourd'hui la première cause de mortalité évitable dans le monde. Outre le cancer, il entraîne d’autres conséquences graves, tels que l'hypertension, des maladies cardiovasculaires, des bronchites chroniques et de l’emphysème, des dysfonctions érectiles, des ulcères, et des risques de complications accrues durant la grossesse.
Le saviez vous?
L'OMS estime que 5 500 milliards de cigarettes sont produites dans le monde chaque année pour une consommation d'environ 11 milliards de cigarettes chaque jour. On compte plus d’un milliard de fumeurs dont 20 % environ sont des femmes.
Pour la plupart des addictions, les hommes sont plus concernés que les femmes. Elles peuvent survenir à tout moment de l’existence, mais la période de 15 à 25 ans est la plus propice à l’émergence des dépendances. Le comportement à risque des adolescents et des jeunes adultes facilite les premières expériences. Par ailleurs, lorsque la mère abuse d’une substance (drogue, alcool, cigarette…), l’enfant souffre de divers troubles du développement (foetopathie alcoolique par exemple) mais aussi d’un syndrome de sevrage-dépendance qui se manifeste à la naissance. Le cerveau du bébé ayant été habitué à la substance au cours du développement fœtal, par l’intermédiaire du placenta.
Du point de vue neurobiologique, on a mis en lumière le rôle fondamental des neurones dopaminergiques dans la genèse des addictions. La dopamine est un neuromédiateur du plaisir et de la récompense, que le cerveau libère lors d’une expérience qu’il juge "agréable".
Enfin, notons que l’Organisation mondiale de la Santé soutient que la cigarette électronique ne représente en aucun cas une thérapie valable pour cesser de fumer. Son innocuité n’est d’ailleurs pas prouvée et son usage peut constituer une forme d’addiction de substitution.
Les causes principales relèvent de contextes émotionnels et sociaux.
C’est notamment pour faciliter son intégration dans un groupe, par mimétisme du geste du fumeur, comme rite de passage, pour réduire son anxiété, compenser un stress, ou en étant influencé par la publicité que peut naitre le désir de fumer et qu’il va perdurer.
Cependant, il existe des prédispositions génétiques aux effets de l'usage de substances psychoactives et/ou à la survenue d'une dépendance.
Tous les individus ne sont pas égaux devant les substances ou les activités addictives.
Les techniques de psychothérapie comportementale et cognitive tentent d'aider le fumeur à se débarrasser de certains comportements comme le tabagisme en l'aidant à mieux comprendre les pensées qu'il associe à celui-ci. Ces méthodes peuvent être utilisées aussi bien en préparation du sevrage que pendant celui-ci ou pour éviter des récidives.
La psychothérapie permet à l'ex-fumeur de prendre conscience de son problème. Elle participe à la prise en charge de troubles souvent associés au tabagisme comme l'anxiété et la dépression. Elle permet d'apprécier le degré de motivation et de vérifier que le moment du sevrage est bon.
L’hypnose agit en réduisant l’envie de fumer, en augmentant la volonté ou en renforçant la concentration sur un traitement visant à l’arrêt du tabac. Le but est de se déconditionner de ses pensées profondes vis-à-vis du tabac. Voir aussi ce que peut apporter la Sophrologie, et la thérapie comportementale par aversion.
Les TCC aident les fumeurs à construire des stratégies de résistance pour les situations difficiles. Elles se déroulent en groupe ou individuellement, elles interviennent aux différentes étapes de l’arrêt : préparation, prévention des rechutes...
Techniques de relaxation. Si le sevrage cause de l’anxiété, des fringales ou des problèmes d’insomnie, trouver une tactique qui aide à relaxer profite à plusieurs personnes. Dans l’un de ses ouvrages, le Dr Edzard Ernst, expert britannique en médecine complémentaire, invite les personnes en cessation tabagique à essayer l’une ou l’autre des techniques de relaxation suivantes pour relâcher les tensions nerveuses : le training autogène, la méthode Jacobson, le biofeedback27. Les massages et l’aromathérapie peuvent aussi être utiles, selon lui. Remarque sur le yoga. En Inde, le yoga est couramment utilisé dans les cures de désintoxication de la nicotine, comme traitement de soutien20. Cependant, très peu d'essais cliniques ont été menés pour démontrer son efficacité en la matière21.
Du côté des recommandations alimentaires. Des études laissent croire que les fumeurs ont des concentrations sanguines réduites en antioxydants et en d’autres nutriments (vitamine C, zinc, calcium, acide folique, bêta-carotène, vitamine E, etc.)22-24. De plus, une étude a révélé que les enfants de parents fumeurs ont des taux sanguins de vitamine C plus faibles que les enfants de parents non fumeurs25. Il se peut que les radicaux libres générés dans le corps par la fumée de cigarette détruisent les antioxydants naturels ou encore que les fumeurs aient une diète moins équilibrée que les non-fumeurs24. Ce qui mène certains spécialistes, dont le naturopathe J.E. Pizzorno, à recommander une diète composée de rations suffisantes en fruits, légumes et poisson26.
L'auriculothérapie est reconnue pour son efficacité dans l'accompagnement des personnes souhaitant arrêter de fumer. En agissant sur les points liés à la dépendance, elle réduit les symptômes de sevrage et soutient la motivation à dire adieu au tabac.
L'auriculothérapeute est un guide exceptionnel du bien-être holistique, combinant l'art de la stimulation auriculaire avec une compréhension profonde des points réflexes de l'oreille. En utilisant des techniques précises de pression et de stimulation sur des points spécifiques de l'oreille, il soulage les douleurs, réduit le stress et favorise l'équilibre énergétique du corps. Dans un cadre apaisant, l'auriculothérapeute vous aide à libérer les tensions et à harmoniser votre esprit et votre corps.
Le terme Asthme (littéralement : toussotement, Dyspnée) est une pathologie chronique caractérisée par l’inflammation des voies respiratoires, et en particulier des bronches et des bronchioles. L’inflammation entraîne l’obstruction des voies respiratoires et empêche la circulation de l’air, qui se manifeste par une respiration sifflante et difficile.