Les troubles alimentaires compulsifs (TAC) se présentent sous des formes très diverses. Ils touchent tous les âges, mais principalement les adolescents et les enfants notamment les filles. Le côté pathologique arrive lorsque manger devient une attitude systématique en réponse à des problèmes émotionnels, dans le but d'obtenir du réconfort qui ne se produit pas. Souvent ce trouble entraîne une obésité sévère, résultante d’un déséquilibre entre les apports et les dépenses énergétiques et est très souvent lié à nos modes de vie. Ce déséquilibre peut entraîner de nombreuses complications.
Les troubles regroupent principalement :
- La boulimie
- L’hyperphagie est un comportement alimentaire qui se distingue de la boulimie par l'absence de contrôle du poids et donc l'absence de vomissements, de prise de laxatifs ou de pratique sportive excessive.
- L’anorexie mentale
L’obésité est se calcule sur la base de l’Indice de Masse Corporelle (IMC=poids/taille2)
• Pour un IMC compris entre 30 et 34,9 kg/m², on parle d'obésité légère (classe I)
• Pour un IMC compris entre 35 et 39,9 kg/m², on parle d'obésité modérée (classe II)
• Pour un IMC supérieur à 40 kg/m², on parle d'obésité extrême (classe III)
Le saviez-vous ?
- En France, 15 à 18 % des adultes sont obèses, et 15 % des enfants.
- L’obésité entre 20 et 29 ans est un facteur de risque d’arthrose à 65 ans.
- L'obésité est plus dangereuse que le tabagisme
- L’obésité concerne aujourd’hui la quasi-totalité de la planète. Selon l'OMS, 35 % des adultes dans le monde sont atteints d’obésité ou de surpoids.
- L’obésité tue trois fois plus que la faim dans le monde.
Les causes des TAC sont complexes et multifactorielles :
- Il peut y avoir des facteurs d'ordre biologiques, des prédispositions génétiques, voire neurobiologiques
- Des facteurs psychologiques, liés à la personnalité, à l'estime de soi, à la façon de gérer ses émotions, à des troubles antérieurs, à la dépression et l'anxiété chronique, la crise de l'adolescence, etc.
- Des facteurs sociaux, liés à des relations familiales difficiles, à la situation professionnelle, au besoin de ressembler aux images idéales véhiculées dans les magazines ou les habitudes alimentaires qui peuvent impacter la composition de la flore intestinale
- Des facteurs environnementaux : l’exposition à des polluants, etc.
Le praticien en hypnose, comme le sophrologue, peuvent vous aider notamment dans le travail de l'image de soi et les troubles de l'anxiété. Ils peuvent aussi vous aider à vous convaincre que vous avez besoin de mieux contrôler votre poids pour votre propre santé. Un des buts de cette approche est de rompre le lien psycho-affectif que vous avez créé avec la nourriture et rompre l'attachement compensatoire. Le taux de réussite dépasse en moyenne les 20 %.
Toute thérapie psychologique peut s'accompagner d'une formation nutritionnelle pour vous permettre de réapprendre à vous alimenter correctement de façon à ne pas rechuter et surtout vous maintenir en bonne santé. La prise en charge diététique doit être personnalisée, en partant d'une connaissance approfondie des habitudes alimentaires, de l’histoire pondérale, pour élaborer des plans alimentaires tout en valorisant la gastronomie. Il s'agit d'une rééducation de comportements inadaptés.
Pour les TAC plus profonds, une thérapie cognitivo-comportementale peut donner de bons résultats. Il pourra aider à développer un nouveau schéma comportemental en identifiant, interrogeant et modifiant les idées destructrices (haine de soi), en explorant l'image que vous avez de vous même, en acceptant une meilleure connaissance de soi et d'acceptation de soi. Lutter contre le comportement boulimique compulsif passe par un "recadrage" psychologique et par l'apprentissage de méthode pour se rappeler soi-même aux règles auxquelles on veut bien souscrire pour changer. Par exemple, changer la perception de la sucrerie-récompense, du légume-triste ou de l'alcool-gai. Se persuader que ce n'est pas une punition que d'en réduire la consommation. La psychothérapie individuelle est essentielle tout au long de votre parcours thérapeutique et pourra être très utilement complétée de travail en groupe de thérapie. Une thérapie familiale ou de couple (dite aussi systémique) peut être également engagée en complément. Ne pas oublier qu'il existe des associations apportant un soutien et permettant à d'anciens malades d'apporter des conseils et d'échanger avec les personnes qui les consultent.
Avec une approche bienveillante, la nutrithérapie propose des solutions alimentaires pour mieux gérer les compulsions et favoriser un rapport serein à la nourriture.
Le nutrithérapeute combine une expertise approfondie en nutrition avec une compréhension empathique de vos besoins individuels. En utilisant des stratégies nutritionnelles personnalisées, des suppléments ciblés et des conseils diététiques avisés, il vous aide à rééquilibrer votre alimentation, à optimiser votre bien-être et à prévenir certaines maladies. Le nutrithérapeute vous accompagne à chaque étape de votre parcours de vitalité, que ce soit pour gérer des conditions chroniques, améliorer votre énergie ou atteindre vos objectifs bien-être globale.