La première information essentielle en ce domaine est la suivante : la frigidité physiologique n'existe pas. L'accès au plaisir se trouve en premier lieu dans la tête.
Le terme frigidité, aussi appelée anorgasmie fait référence à une absence ou une diminution de plaisir pendant les rapports sexuels ou parfois à une insatisfaction sexuelle.
Deux aspects sont les plus courants :
- une absence d’orgasme
(la femme n’a jamais eu d’orgasme - anorgasmie primaire ; la femme a déjà eu des orgasmes, mais n’en a plus - anorgasmie secondaire ou acquise).
- un manque de désir sexuel (on parle de trouble du désir sexuel hypoactif)
Il existe bien sûr plusieurs degrés et diverses manifestations de la frigidité, allant de l’absence totale de sensations pendant les rapports sexuels, à la contradiction apparente entre l’intensité du désir et la pauvreté des sensations physiques, en passant par un plaisir "normal", mais ne menant pas à l’orgasme.
Si 90 % des femmes ont déjà eu un orgasme clitoridien, seulement 30 % d'entre elles ont connu l'orgasme vaginal. En moyenne, les femmes ont un orgasme une fois sur deux au cours des relations sexuelles.
De nombreuses raisons peuvent en être la cause, depuis le stress, la prise de médicaments, des addictions, des troubles relationnels, des croyances ou des traumatismes antérieurs. Plusieurs pratiques en médecines complémentaires peuvent apporter une aide importante.
Certains médicaments (antidépresseurs, anxiolytiques, somnifères) - Trouble de la confiance en soi - Trouble de l'estime de soi - Stress et anxiété - Dépression - Troubles hormonaux - Certaines maladies - Grossesse, ménopause - Représentations sociales et croyances - Troubles relationnels - Traumatisme sexuel (viol, inceste…) - Addiction aux drogues
Le stress et l'anxiété, le manque de confiance en soi, sont évidemment des freins à l'expression de la libido. La tension se concentre dans certaines régions du corps, telles que les muscles de la nuque, des épaules, des mâchoires et du visage. C'est cet état de tension physique et mentale nuisible à équilibre et à l'épanouissement sexuel que la sophrologie peut accompagner. Apprendre à observer sans jugement son corps, mais également son mental. A développer de nouvelles attitudes comme le fait de cesser vouloir accéder à l'orgasme le plus vite possible et le remplacer par le souhait de jouir de tous les instants de plaisir, de partage et de communication en compagnie du partenaire.
L'hypnose peut aussi permettre d'obtenir les mêmes effets et constitue un bon moyen de développer ses capacités d’attention et de concentration, de mieux gérer son stress, notamment dans le cadre des préliminaires aux rapports sexuels qui peuvent être parfois anxiogènes. L'hypnose serait particulièrement indiquée dans les troubles à dimension psychosomatique, car l’hypnose médicale, de par son approche humaniste et holistique, permet de considérer globalement l’aspect de la perception corporelle, émotionnelle ainsi que du vécu relationnel du patient. Elle permet d'agir sur l'influx sensoriel, d’influencer les facteurs de la cognition, de l'affectivité et de la motivation.
Thérapies cognitive et comportementales et sexologie: La TCC destinée à traiter l’anorgasmie vise notamment à réduire le stress et l’anxiété liée à la sexualité, à augmenter le lâcher-prise dans l’intimité. Elle peut aussi proposer de pratiquer certains exercices, notamment dans le domaine de l’exploration corporelle et éventuellement de masturbation. L’objectif est de se réapproprier son corps jusqu’à tenter d’atteindre l’orgasme seul, avec différentes "techniques", en identifiant les zones et les gestes les plus aptes à procurer du plaisir. L'objectif est de réduire l'anxiété liée à la présence du partenaire, tout comme l'angoisse de performance. Généralement, le processus débute par une exploration visuelle du corps et par des informations sur l’anatomie des parties génitales féminines. Une fois que la femme parvient à atteindre l’orgasme seule, son partenaire peut être inclus dans les exercices. Cet accompagnement repose sur plusieurs études qui ont montré que l’immense majorité des femmes étaient capables d’atteindre l’orgasme par masturbation clitoridienne, et ce, plus facilement que lors d’un rapport sexuel.
En cas de problème de frigidité, les sexothérapeutes préconisent également de pratiquer la musculation du périnée. En effet, pour apprendre à augmenter son plaisir et celui de son partenaire, il faut apprendre à "contrôler" les muscles de la sphère génitale et plus particulièrement ceux du plancher pelvien (situé entre le pubis et le sacrum). Un ostéopathe peut vous y aider, en pratiquant les mêmes exercices que ceux recommandés aux femmes après un accouchement pour retrouver une bonne musculature périnéale.
A l'évidence, une multitude de plantes et de produits aphrodisiaques existent dans la nature, et sont utilisés depuis des siècles pour stimuler la libido et le plaisir. Encore faut-il avoir les conseils d'un naturopathe spécialiste pour avoir la bonne prescription.
Dans le domaine de l'alimentation et des plantes, des corrections alimentaires judicieuses et l'usage de certains produits à base de plantes peuvent aider grandement à réduire le trouble, voire le régler. Le diététicien saura vous guider et vous proposer un éventail de recettes pour vous permettre de mettre en pratique ses recommandations.
En travaillant avec un sexothérapeute, vous pouvez libérer les blocages émotionnels et psychologiques qui entravent votre plaisir. Grâce à des exercices pratiques et un environnement sûr, vous redécouvrirez votre sensualité et la joie d'une vie intime épanouie.
Le sexothérapeute est un expert bienveillant dédié à l'amélioration de votre vie sexuelle et de vos relations intimes. En utilisant des techniques thérapeutiques adaptées, il vous aide à explorer et à résoudre les problèmes sexuels et relationnels, favorisant ainsi une vie sexuelle épanouie et harmonieuse. Le sexothérapeute vous accompagne avec empathie et professionnalisme, que ce soit pour surmonter des dysfonctionnements sexuels, renforcer l'intimité dans votre couple ou améliorer votre confiance en vous.
À distinguer de la panne sexuelle, qui est ponctuelle, l’impuissance touche un homme sur 5 le plus souvent pour des raisons organiques. Elle désigne le manque de rigidité de la verge, qui empêche ainsi l’acte de la pénétration. Tour d’horizon des solutions par les médecines alternatives et complémentaires.
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