La dépression saisonnière, aussi appelée trouble affectif saisonnier, est un trouble de l'humeur caractérisé par des symptômes dépressifs qui interviennent habituellement lors de changements saisonniers, notamment à l'automne ou au début de l'hiver et qui dure jusqu'au printemps. Certaines variantes peuvent se produire au début du printemps.
Cette dépression est plus forte que le simple "blues hivernal", et se caractérise par les symptômes habituels de tout épisode dépressif avec l'anxiété, les insomnies et des troubles de l'humeur, la perte ou gain de poids, entre autres.
Ce trouble touche en majorité les femmes, avec 75% des personnes atteintes. Les enfants peuvent aussi en subir les effets, 2 à 3% en sont victimes à partir de l'âge de dix ans. Plus de 350 000 Français en souffriraient.
Son accompagnement peut se faire avec des thérapies brèves, et aussi deux thérapies spécifiques à la dépression saisonnière : la photothérapie et la luminothérapie. Sans oublier un suivi diététique ad hoc pour faire le plein de vitamine D.
Diminution de l'intensité solaire - Susceptibilité à la dépression
L'approche sophrologique permet de favoriser le rétablissement de l'équilibre psychosomatique, d'améliorer la gestion du tonus-émotionnel, et aider à surmonter la dépression saisonnière par un travail sur les attitudes négatives et les comportements.
Dans ces moments de basse intensité lumineuse, le suivi du comportement alimentaire est aussi à prendre en considération pour bien gérer des tendances à la boulimie, ou à l'alimentation anarchique. Un diététicien et un naturopathe sauront vous guider pour mettre en place des règles d'alimentation appropriées vous permettra non seulement de couvrir vos besoins nutritionnels, mais aussi de favorisera une croissance harmonieuse (éviter les régimes restrictifs source de carences). L'utilisation de plantes peut aussi être un bon moyen de réduire situation d'anxiété chronique, et le stress. Par exemple on sait que les oméga-3 sont doublement bénéfiques : ils aident le développement du cerveau et ils sont favorables au bon fonctionnement des neurotransmetteurs. Ce qui peut jouer dans le cas d'états dépressifs.
De plus, nous avons tous besoin de vitamine D. Or 75 à 80% des Français présentent une insuffisance en vitamine D. On estime que l’exposition au soleil nous procure de 80 % à 90 % de ce qui est nécessaire. Ce qui est loin d'être le cas en hiver. Il faut donc apprendre à le compenser. Cette estimation dépend cependant du type de peau, de l’intensité des rayons (index UVB), et du taux basal de vitamine D dans le sang de chacun. Depuis 2007, les experts de la vitamine D démontrent qu’un taux minimum de vitamine D de 30 ng/ml est indispensable à la santé. Certains préconisent même un taux optimal de 40 à 45 ng/ml. Les principaux symptômes du manque de vitamine D sont la fatigue, la faiblesse musculaire, parfois une peau sèche et des crampes, et peuvent demander une analyse. Plusieurs experts recommandent de prendre des suppléments de vitamine D en automne et en hiver. D’autant que des recherches récentes ont démontré que cette vitamine jouerait un rôle important dans la protection contre la formation de cellules cancéreuses.
De même la réflexologie permettra de réduire les tensions émotionnelles accumulées et inscrites dans les tissus, et rééquilibrer les énergies à un moment où l'organisme doit s'adapter aux nouvelles conditions saisonnières.
Enfin, un phytothérapeute saura vous apporter de précieux conseils, par exemple pour l'utilisation des fleurs de Bach, qui peuvent aider à surmonter les états d’esprit négatifs, réintroduire vitalité dans la vie de l’individu face à une situation d'atonie.