Remèdes naturels contre la migraine : calculer sa prévention et calmer les crises

Qu’est-ce qu'une migraine ?

 Une migraine n’est pas un simple mal de tête. Il s’agit d’un trouble neurologique qui se caractérise par des crises spontanées. Le mal de tête n’est qu’un symptôme parmi d’autres de la migraine. Les personnes souffrant de migraines ont des crises récurrentes, qui peuvent être causées par des origines diverses : manque de sommeil ou de nourriture, des allergies, une exposition excessive à la lumière, le stress, ou des changement hormonaux chez les femmes (au moment de la puberté, ménopause ou avant les règles).  

 La majorité des crises migraineuses se déroulent en quatre phases : le prodrome, l’aura, le mal de tête et le post-drome.

Les symptômes précurseurs d’une migraine sont connus comme le prodrome, et peuvent apparaitre plusieurs heures, voire quelques jours, avant la crise. Les individus doivent être conscients de ces symptômes, car ils peuvent lui permettre de prendre des mesures préventives avant le début de la crise. Les symptômes peuvent se manifester en fringales, en la constipation ou en diarrhée, en changements d’humeur soudains, en raideurs musculaires ou en fatigue extrême.

L’aura est la phase la plus commune : il s’agit d’un phénomène sensoriel qui peut se manifester par des hallucinations visuelles, auditives et/ou olfactives, un engourdissement ou des fourmis au niveau du visage, une paralysie partielle, une diminution ou perte de l’ouïe et une perte de sensitivité ou une hypersensibilité du toucher. Certains individus ont des migraines dites « silencieuses », où ils passent par la phase d’aura sans avoir des maux de tête.

Le mal de tête migraineux est souvent décrit comme une douleur intense au niveau des tempes, qui s’associe souvent à un martèlement ou un battement. Cette douleur peut aussi être ressentie au niveau du front, des yeux ou de l’arrière de la tête. Cette douleur se localise généralement que d’un côté de la tête. Certains symptômes de cette phase (qui dure généralement entre une et 72 heures) sont : une sensitivité aux sons et à la lumière, de la nausée et des vomissements, de la diarrhée ou de la constipation, un nez qui coule, un sentiment d’anxiété, des bouffées de chaleur et des frissons, etc.

La phase post-drome est le moment de récupération, qui peut durer entre quelques heures et plusieurs jours. Lors de cette période, l’individu se sent extrêmement fatigué, avec des sensations qui pourraient s’apparenter à une gueule de bois, qui empêchent à l’individu de se concentrer et affecte sa compréhension.

 

Remèdes naturels contre la migraine : 4 thérapies qui marchent

-       L'hypnothérapie : l’hypnothérapie utilise le pouvoir de la suggestion pendant que le patient est dans un état de relaxation intense. En utilisant l’hypnose, le thérapeute réussi à accéder au subconscient de son patient afin de lui suggérer des pensées positives et ainsi influencer sur son bien-être. Il y a une quantité importante d’évidences qui montrent que la sévérité et la fréquence des crises migraineuses peut diminuer lorsque l’individu se soumet à des séances d’hypnothérapie plusieurs fois par semaine. Elle peut donc être utilisée à titre préventif de la même façon que d’autres techniques de relaxation : celles-ci parviennent à réduire le stress, qui peut être un facteur déclencheur de crises migraineuses.  

-       Le shiatsu : le shiatsu est une thérapie manuelle qui vise à rééquilibrer l’énergie de la personne en agissant en douceur par le contact des point d’acupuncture. Il cherche à rétablir l’harmonie corporelle, émotionnelle et psychique de la personne. Il existe des rapports témoignant de l’efficacité du shiatsu dans le soulagement des symptômes de la migraine.

-       La réflexologie : la réflexologie consiste à appliquer une pression manuelle sur des zones précises des pieds, qui sont liées à d’autres parties du corps. Des études montrent qu’elle peut être utile dans la réduction de la douleur lors d’une crise migraineuse, et peut donc réduire le besoin en médicaments de l’individu.

-       La chiropractie : la chiropractie est une discipline qui se concentre sur la relation entre la structure musculo-squelettique (avant tout la colonne vertébrale) et les fonctions corporelles (telles qu’elles sont coordonnées par le système nerveux), afin de voir en quoi cette relation affecte la préservation et la restauration d’une bonne santé. Il s’agit d’une méthode manuelle, qui cherche à bouger les articulations d’une manière précise, douce et passive. Il existe des évidences concluantes prouvant le lien entre chiropractie et prévention des migraines.

 

Remèdes naturels contre la migraine : d’autres pistes utiles

 

-       La matricaire (camomille allemande) : la matricaire est souvent ingérée par voie orale par les migraineux. Elle peut réduire les inflammations et empêcher les constrictions des vaisseaux sanguins, qui peuvent être à l’origine de maux de tête. Ainsi, elle peut aider à réduire l’apparition de maux de tête chez les gens souffrant de migraines.

 

-       Le 5-hydroxytryptophane : le 5-HTP est le précurseur de la sérotonine, le neurotransmetteur régulant notre sommeil, humeur et nervosité. Il existe des études prouvant les capacités du 5-http à équilibrer les quantités de sérotonine dans notre cerveau, pouvant ainsi influencer la fréquence et la sévérité des maux de tête. Ainsi, le besoin en médicaments pour la douleur à prendre lors d’une migraine peut diminuer lorsque ceux-ci sont pris avec du 5-HTP.

 

-       L’imagerie guidée : celle-ci peut être pratiquée grâce à différentes techniques, telles que la métaphore, des jeux, le dessin, la visualisation, l’imagination active, ou des suggestions directes utilisant des images. Celle-ci est utile comme complément aux médicaments classiques utilisés contre la migraine afin de réduire les douleurs.

 

-       La menthe poivrée : masser les tempes et le front avec de l’huile essentielle de menthe poivrée diluée peut aider à soulager les maux de tête.

 

Quelques mesures préventives à adopter au quotidien

-       Avoir un journal : un journal peut aider la personne souffrant de migraines à déterminer ce qui provoque ses crises migraineuses. Savoir identifier quand les crises commencent, combien de temps elles durent, les réactions aux médicaments, la nourriture consommée durant les dernières 24 heures avant une crise, des stress inhabituels précédant la crise, ce que l’individu ressentait avant et ce qu’il faisait au moment de la crise, est d’une grande importance pour sa prévention.

-       Facteurs alimentaires : Identifier et éviter des aliments qui déclenchent des crises migraineuses de façon répétitive est important dans la prévention de ces crises. Il est également primordial de manger de manière régulière et de ne pas sauter de repas.

-       Réduction du stress : des thérapies aidant à réduire le stress, telles que le yoga, le toucher thérapeutique ou les techniques de relaxation peuvent réduire la probabilité d’avoir une crise.

-       De bonnes habitudes de sommeil : il est important pour les personnes souffrant de migraine de dormir suffisamment et à des horaires réguliers. Huit heures de sommeil ininterrompu sont conseillées. 

-       Une activité physique régulière : des activités telles que la marche, la natation et le cyclisme aident à réduire la tension et peuvent donc diminuer les risques de crises. Cependant, un échauffement adéquat est primordial, car une activité sportive soudaine et intense peut causer des maux de tête.

-       Consommer moins de caféine : Limiter la consommation à moins de deux boissons contenant de la caféine par jour peut aider à réduire les crises.

-       Faire attention aux lumières : éviter les lumières intenses ou aveuglantes et porter des lunettes de soleil en extérieur peut aider à réduire les crises.

-       Arrêter de fumer : la fumée de cigarette peut être un allergène causant des crises migraineuses. De même, la nicotine stimule l’activité vasculaire dans le cerveau, ce qui peut favoriser l’apparition d’une crise migraineuse.

 

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