Selon l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le bégaiement peut-être compris comme un trouble émotionnel ou comportemental de la parole, caractérisé par une répétition fréquente de sons et de syllabes ainsi que par des hésitations ou pauses fréquentes dans la conversation. En France, 5% des enfants âgés de 2 à 4 ans sont bègues. Pour un sujet sur quatre, ce trouble de l’élocution persiste à l’âge adulte.
S’il n’est pas lié à un retard mental, ou un trouble neurologique, le bégaiement est dans la plupart des cas associé à d’autres troubles : une difficulté à se concentrer, une dyspraxie soit un blocage dans l’automatisme des gestes, des troubles émotionnels, un traumatisme ancien déclencheur qui perdure…
Il ne s’agit pas d’un problème cognitif ou mental, puisque la personne entend et comprend, mais bloque au niveau de la restitution logique de sa pensée à l’oral.
Selon le Ministère français de la Santé, le bégaiement est un trouble de l'expression verbale qui affecte le rythme de la parole en présence d'un interlocuteur. Ce distinguo est important, car il souligne le fait que le bégaiement est intensifié en présence de tiers.
Plusieurs thérapies permettent d'améliorer considérablement la situation des bègues tels que l'hypnose, la sophrologie et pour les cas les plus difficiles, la psychothérapie ou la psychanalyse.
Prédisposition génétique - Problème hormonal - Choc émotionnel - Stress, anxiété - Trouble de la confiance en soi
En complément, on pourra faire appel à l’intégration neuro-émotionnelle par les mouvements oculaires (EMDR), qui fonctionne tout particulièrement pour les personnes souffrant de Troubles de stress post-traumatique (TSPT), mais semble avoir un bon taux de réussite dans le traitement des phobies simples.
Pour les cas plus résistants, il sera souhaitable de faire appel aux psychothérapies, Thérapie cognitivo-comportementale, ou celles d'inspiration analytique pour accompagner les personnes dans la découverte de ce que signifient ces symptômes dans leur histoire personnelle et familiale, voire retrouver la cause originelle qui les a fait entrer en lutte contre leur propre parole. La Musicothérapie peut aussi être indiquée et des recherches ont montré que certaines pratiques musicales pouvaient réduire le stress, et stimuler le développement de l'oralité à travers le chant, notamment.
La sophrologie permet de réduire l’anxiété, de dédramatiser la situation, et aussi d'apprendre à la personne par la relaxation et la maitrise de la respiration à mieux contrôler son élocution. Elle permet aussi d'augmenter son capital confiance face aux peurs induites par le bégaiement. Plus globalement, c’est une bonne méthode pour positiver et améliorer l’estime de soi qui peut être très dégradée.
De même, pour les sujets atteints de fréquent bégaiement accidentel ou d'un bégaiement chronique qui peut s'amplifier dans certaines situations, l'hypnose permet par le biais d’exercices d’imagerie mentale, de modifier la perception de la situation et donc, de leurs sensations. Elle offre aussi la possibilité de développer ses capacités de relaxation dynamique, pour mieux tirer parti de ses capacités et de mieux gérer son stress, notamment dans le cadre de l’apprentissage oral. C'est aussi un bon moyen de disposer d'une "boîte à outils", l'autohypnose, pour continuer de travailler chez soi.
Le complexe d’infériorité désigne la perception, souvent injustifiée ou irrationnelle, d’être inférieur aux autres. Il se construit de manière pernicieuse et durable jusqu’à affecter la vie sociale, affective ou professionnelle. Dans la majorité des cas, il existe des solutions pour en finir à bout et se construire un équilibre sain et positif.
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