Top 10 des mythes sur les doulas clarifiés en 2024 : La vérité sur ces accompagnantes à la naissance

doula mythes vérités et mensonges

Introduction :

"Une doula ? C'est comme une sage-femme, non ?"  


Ah, si on me donnait un euro chaque fois que j'entends ça, je serais super riche !


Bienvenue dans le monde fascinant et souvent mal compris des doulas. Aujourd'hui, nous allons démêler le vrai du faux et faire la lumière sur ces anges gardiens de la maternité. 


Saviez-vous que selon une étude récente, la présence d'une doula peut réduire le taux de césariennes de 39% ? Impressionnant, n'est-ce pas ? 


Alors, attachez vos ceintures, futures mamans et papas curieux, car nous allons plonger dans les 10 mythes les plus tenaces sur les doulas et les faire voler en éclats !


Mythe 1 : Les doulas remplacent les sages-femmes ou les obstétriciens


Laissez-moi vous raconter une anecdote.


Il y a quelques années, j'accompagnais ma meilleure amie Sarah pour son premier rendez-vous de grossesse. 


Quand elle a mentionné qu'elle envisageait de faire appel à une doula, le médecin a froncé les sourcils et lui a dit : 


"Mais pourquoi ? Je suis là pour ça !" 


J'ai failli m'étouffer avec mon café…


Voyez-vous, c'est là que réside toute la beauté du rôle d'une doula. 


Nous ne sommes pas là pour remplacer qui que ce soit, mais pour compléter l'équipe médicale. Pensez à nous comme à des coaches personnels pour la naissance. 


On ne va pas vous faire une échographie ou prescrire des médicaments, ça c'est le boulot des pros médicaux. Notre truc à nous, c'est le soutien émotionnel et pratique.


J'ai passé des heures à masser le dos de mamans en travail, à leur murmurer des encouragements, et même à faire l'interprète entre elles et le personnel médical quand le stress rendait la communication difficile. Une fois, j'ai même dû expliquer à un papa paniqué comment tenir la main de sa femme sans lui couper la circulation !


Le truc, c'est que les sages-femmes et les médecins sont géniaux, mais ils ont souvent plusieurs patientes à gérer en même temps. Nous, les doulas, on est là à 100% pour vous. On connaît vos peurs, vos espoirs, votre plan de naissance par cœur. On est un peu comme votre meilleure pote, mais en version pro de la naissance.


Et croyez-moi, avoir quelqu'un qui vous connaît bien peut faire toute la différence. Je me souviens d'une maman qui voulait absolument un accouchement naturel. Quand les choses sont devenues difficiles, j'ai pu lui rappeler pourquoi c'était important pour elle, l'aider à trouver la force de continuer. Sans moi, elle aurait peut-être cédé à la panique et demandé une péridurale qu'elle aurait regrettée.


Donc non, on ne remplace personne. 


On est là pour rendre l'expérience plus douce, plus personnelle. 


On est le trait d'union entre le médical et l'émotionnel. 


Et franchement, qui n'a pas besoin d'un peu plus de douceur et de soutien dans un moment aussi intense que l'accouchement ?


Mythe 2 : Les doulas ne sont utiles que pour les accouchements naturels


Ah, celui-là, je l'entends souvent ! C'est comme dire que les parapluies ne servent que quand il pleut. Laissez-moi vous raconter l'histoire de Marina, une de mes clientes récentes. Cette nana avait tout prévu pour un accouchement naturel dans l'eau, avec bougies et playlist zen. Mais bébé en a décidé autrement, et hop, césarienne d'urgence !


Sur le moment, j'ai cru que mon rôle était terminé. Mais vous savez quoi ? C'est là que Marina a eu le plus besoin de moi. Dans la salle d'opération, j'étais là, tenant sa main, lui expliquant ce qui se passait, la rassurant. Son mari, le pauvre, était tellement stressé qu'il en était devenu muet. Après l'opération, j'ai aidé Marina à initier l'allaitement malgré la douleur de l'incision. Sans blague, elle m'a dit plus tard que sans moi, elle aurait probablement abandonné l'allaitement dès le premier jour.


Et ce n'est pas un cas isolé, croyez-moi ! J'ai accompagné des mamans pour des naissances par voie basse avec péridurale, des césariennes programmées, des accouchements prématurés... Chaque naissance est unique, et notre boulot, c'est de nous adapter.


Une fois, j'ai même assisté à une naissance de jumeaux où un bébé est né par voie basse et l'autre par césarienne. J'ai dû jongler entre soutenir la maman pendant le travail pour le premier bébé, puis la rassurer pendant la césarienne pour le deuxième. C'était intense, mais tellement gratifiant !


Le truc, c'est qu'une doula, c'est comme un couteau suisse de la naissance. On a des outils pour toutes les situations. Techniques de respiration pour gérer la douleur ? ✅Check. Positions pour faciliter la descente du bébé ? ✅✅Double check. Explications sur les procédures médicales en langage simple ? ✅✅✅Triple check.


Et ne parlons même pas du soutien post-partum. Que vous ayez eu une naissance naturelle ou une césarienne, les premiers jours avec bébé sont un sacré challenge. J'ai passé des nuits entières à bercer des bébés pour que les mamans puissent dormir un peu, à montrer aux papas comment changer une couche sans paniquer, à rassurer des parents inquiets sur le moindre petit bouton sur la peau de bébé.


Donc non, les doulas ne sont pas juste pour les hippies qui veulent accoucher dans la forêt (bien que ça, on puisse le faire aussi !). On est là pour TOUS les types d'accouchements, parce qu'au final, ce qui compte, c'est que vous vous sentiez soutenue et respectée, peu importe comment votre petit bout décide de venir au monde.


Mythe 3 : Avoir une doula est un luxe réservé aux riches


Pour illustrer ce mythe, c’est l’histoire de Lucie qui me vient en tête. Lucie, une jeune maman solo que j'ai accompagnée l'année dernière.


Elle travaillait comme caissière, vivait dans un petit studio, et quand elle est tombée enceinte, elle pensait que le soutien d'une doula était hors de sa portée. Un jour, elle m'a confié en pleurant : "J'aimerais tellement avoir quelqu'un pour m'aider, mais je peux à peine payer mes factures." Ça m'a brisé le cœur.


C'est là que je lui ai expliqué que beaucoup de doulas, moi y compris, proposent des tarifs adaptés. Certaines offrent même des services gratuits pour les mamans dans le besoin. On n'est pas dans ce métier pour devenir riches, croyez-moi ! On le fait par passion, pour aider les mamans à vivre la meilleure expérience possible.


Avec Lucie, on a mis en place un plan de paiement échelonné. Elle payait ce qu'elle pouvait, quand elle pouvait. Et vous savez quoi ? Cette fille est devenue une vraie warrior de l'accouchement ! Avec le soutien qu'elle a reçu, elle a évité une césarienne qui semblait inévitable, a réussi à allaiter malgré des débuts difficiles, et a même évité une dépression post-partum qui la guettait.


Le truc, c'est que l'investissement dans une doula peut vraiment faire économiser de l'argent à long terme. Moins d'interventions médicales, moins de complications, un meilleur démarrage de l'allaitement, une récupération plus rapide... Tout ça, ça a un impact réel sur votre porte-monnaie !


J'ai vu des mamans organiser des baby showers où, au lieu de demander des cadeaux, elles demandaient une contribution pour payer les services d'une doula. D'autres ont fait appel à leur communauté, leur église, ou même lancé des campagnes de financement participatif. Où il y a une volonté, il y a un chemin !


Et puis, il y a aussi des programmes communautaires géniaux. Dans ma ville, on a un groupe de doulas bénévoles qui accompagnent les mamans adolescentes. J'y ai participé pendant un temps, et wow, quelle expérience enrichissante ! Voir ces jeunes filles, souvent effrayées et seules, s'épanouir et devenir des mamans confiantes, c'était juste magique.


Donc non, avoir une doula n'est pas un luxe réservé aux Kardashian de ce monde. C'est un soutien accessible à toutes les mamans qui en ressentent le besoin. Il suffit parfois de chercher un peu, de parler à différentes doulas, d'explorer toutes les options. Parce qu'au final, chaque maman mérite de se sentir soutenue et en confiance pour accueillir son bébé, peu importe son compte en banque.


Mythe 4 : Les doulas imposent leurs opinions sur l'accouchement


Oh, ce mythe là, je l'ai entendu plusieurs fois également ! C'est comme si on disait que les profs de yoga vous forcent à devenir végétarien. Totalement à côté de la plaque ! Laissez-moi vous raconter l'histoire de Claire, une de mes clientes qui était convaincue que j'allais la forcer à accoucher sans péridurale.


Claire était enceinte de son premier enfant et totalement terrifiée par la douleur. Quand on s'est rencontrées, elle m'a dit cash : "Écoute, je veux une péridurale dès que je franchis la porte de l'hôpital. Si tu es contre, ça ne marchera pas entre nous." J'ai éclaté de rire et je lui ai répondu : "Ma chérie, si tu veux une péridurale, je serai la première à appeler l'anesthésiste !"


Voyez-vous, notre boulot n'est pas d'imposer quoi que ce soit. On est là pour informer, soutenir, et surtout respecter les choix de la maman. C'est VOTRE accouchement, pas le nôtre !


Je me souviens d'une fois où j'accompagnais une maman qui voulait absolument un accouchement naturel. Mais après 20 heures de travail, elle était épuisée et demandait une césarienne. L'équipe médicale hésitait, pensant qu'elle allait le regretter. Vous savez ce que j'ai fait ? J'ai soutenu sa décision. Parce que mon job, c'est d'être son avocate, pas de lui dicter sa conduite.


Le truc, c'est qu'on est formées pour fournir des informations impartiales. On présente les avantages et les inconvénients de chaque option, mais la décision finale appartient toujours aux parents. C'est comme si on était un GPS : on peut vous montrer différentes routes, mais c'est vous qui choisissez laquelle emprunter.


J'ai accompagné des mamans qui voulaient des accouchements 100% naturels à la maison, d'autres qui voulaient une césarienne programmée, et tout ce qu'il y a entre les deux. Et vous savez quoi ? Chaque naissance était belle et spéciale à sa manière.


Une fois, j'ai même aidé une maman à négocier avec l'hôpital pour avoir une baignoire d'accouchement dans sa chambre alors que ce n'était pas la politique habituelle. On a réussi ! Elle était aux anges. Mais quand le moment est venu, elle a finalement décidé de ne pas l'utiliser. Et c'était parfaitement OK !


Le plus important, c'est que vous vous sentiez en confiance et respectée dans vos choix. Si une doula essaie de vous imposer ses opinions, fuyez ! Ce n'est pas une vraie pro. Une bonne doula s'adapte à VOS besoins, VOS désirs, VOS peurs.


Alors, la prochaine fois que quelqu'un vous dit que les doulas vont vous forcer à accoucher sur un tapis de yoga en chantant des mantras, vous pourrez rire et leur raconter l'histoire de Claire. Qui, au fait, a fini par décider d'essayer sans péridurale... mais c'était SON choix, pas le mien !


Mythe 5 : Les doulas n'ont pas de formation professionnelle


Ah, celui-là me fait toujours sourire ! Si seulement c'était aussi simple ! Laissez-moi vous raconter mon parcours, ça va peut-être vous surprendre.


Avant de devenir doula, j'étais comptable. Oui, vous avez bien entendu, comptable ! Un jour, j'ai assisté à l'accouchement de ma sœur et ça a été une révélation. J'ai su que je voulais faire ça de ma vie. Mais attention, je ne me suis pas réveillée le lendemain en me proclamant doula !


J'ai d'abord suivi une formation intensive de plusieurs mois. On a étudié l'anatomie, la physiologie de la grossesse et de l'accouchement, les complications possibles, les techniques de soulagement de la douleur... Sans parler des cours de communication, de gestion du stress, et même de psychologie ! 


Et ça ne s'arrête pas là. Chaque année, je participe à des conférences, des ateliers, des formations continues. La semaine dernière encore, j'étais à un séminaire sur les dernières recherches en matière d'allaitement. C'est un domaine qui évolue constamment, et on se doit de rester à jour.


Et puis, il y a toutes ces compétences "douces" qu'on développe au fil du temps. La communication, la gestion du stress, l'empathie... Ce sont des aspects cruciaux de notre travail qui s'affinent avec l'expérience.


Tenez, l'autre jour, j'étais avec une maman en plein travail. Elle paniquait complètement. Grâce à ma formation en techniques de relaxation et en gestion du stress, j'ai pu l'aider à retrouver son calme. C'est ça, être doula : savoir quoi faire dans les moments critiques.


Alors non, on n'est pas des médecins. Mais on est loin d'être des amatrices. On est des professionnelles formées et dévouées, prêtes à vous soutenir dans l'une des expériences les plus intenses de votre vie !


Mythe 6 : Les doulas ne sont utiles que pendant l'accouchement


Je me souviens de Laura, une de mes premières clientes. Elle pensait m'appeler juste quand les contractions commenceraient. Quelle surprise quand je lui ai expliqué tout ce qu'on allait faire ensemble avant le grand jour !


Voyez-vous, notre travail commence bien avant que bébé ne pointe le bout de son nez. Pendant la grossesse, on est là pour vous préparer, physiquement et émotionnellement. On discute de vos attentes, de vos craintes. On fait des exercices de relaxation, on travaille sur les positions d'accouchement. C'est comme un entraînement pour le marathon de votre vie !


Et l'éducation… faut que je mentionne cet aspect là également… Ce qu’il faut savoir c’est qu’on vous aide à comprendre toutes ces informations parfois contradictoires qu'on trouve sur internet. On répond à vos questions, même les plus farfelues (oui, même celle sur les cornichons à 3h du matin).


Mais attendez, ce n'est pas fini ! Après l'accouchement, c'est là que le vrai travail commence. Le soutien postpartum, c'est crucial. On est là pour vous aider avec l'allaitement, pour vous montrer comment prendre soin de bébé, pour vous écouter quand vous avez envie de pleurer parce que vous n'avez pas dormi depuis 48 heures.


Je me rappelle d'une maman qui m'a appelée en larmes une semaine après l'accouchement. Elle était épuisée, perdue. J'ai débarqué chez elle, j'ai fait une lessive, préparé un repas, et je l'ai écoutée pendant qu'elle nourrissait son bébé. Ce simple moment a changé sa journée.


Notre accompagnement émotionnel dure bien au-delà de l'accouchement. On est là pour vous aider à naviguer dans cette nouvelle réalité de parent. Pour vous rappeler que oui, c'est normal de se sentir dépassé parfois, et non, vous n'êtes pas une mauvaise mère parce que vous avez envie de cinq minutes de paix.


Alors non, les doulas ne sont pas juste utiles pendant l'accouchement. On est là pour tout le voyage, du test de grossesse positif jusqu'à ce que vous vous sentiez prête à voler de vos propres ailes. Et croyez-moi, c'est un sacré voyage !


Mythe 7 : Les doulas remplacent le partenaire pendant l'accouchement


C’est une des mythes qui me fait le plus rire ! C’est comme si on débarquait dans la salle d'accouchement avec un grand panneau "Poussez-vous, c'est moi qui gère maintenant !" Non mais sérieusement, qui ferait ça ?


Je me souviens de Thomas, le mari d'une de mes clientes. Au début, il était méfiant. Il pensait que j'allais prendre sa place. Mais vous savez quoi ? À la fin de l'accouchement, c'est lui qui m'a fait le plus gros câlin !


La réalité, c'est qu'on est là pour collaborer avec le partenaire, pas pour le remplacer. Notre objectif, c'est de former une super équipe de soutien pour la maman. Pensez-y comme une équipe de foot : le partenaire est l'attaquant star, et nous, on est le milieu de terrain qui fait les passes décisives.


On a plein de techniques pour impliquer le partenaire. Par exemple, je montre souvent aux papas comment faire un massage du dos pendant les contractions. L'autre jour, j'ai guidé un papa pour qu'il aide sa femme à changer de position. Vous auriez dû voir sa fierté quand elle lui a dit que ça l'avait beaucoup soulagée !


Et vous savez quoi ? Souvent, notre présence permet au partenaire de se sentir plus à l'aise. Il sait qu'il n'est pas seul, qu'il y a quelqu'un d'autre pour veiller sur sa bien-aimée. Ça lui permet de prendre des pauses, d'aller manger un morceau ou même de faire un petit somme sans culpabiliser.


Le plus beau dans tout ça, c'est de voir comment ça renforce la connexion du couple. J'ai vu des partenaires devenir de vrais héros pendant l'accouchement, guidés et encouragés par nos conseils. C'est magique de voir un couple traverser cette expérience intense ensemble, plus unis que jamais.


Alors non, on ne remplace pas le partenaire. On est là pour le soutenir, l'encourager, et l'aider à être le meilleur soutien possible pour la maman. Parce qu'au final, c'est ça notre but : que chacun trouve sa place dans cette incroyable aventure qu'est la naissance.


Mythe 8 : Les hôpitaux et cliniques n'acceptent pas les doulas


Mes amis, sachez que les choses ont bien changé ! Fini le temps où on devait se faufiler en douce dans les salles d'accouchement !


Je me souviens de ma première expérience en hôpital, il y a quelques années. J'étais nerveuse, je m'attendais presque à ce qu'on me jette dehors. Mais vous savez quoi ? L'équipe médicale m'a accueillie à bras ouverts !


La réalité, c'est que de plus en plus d'hôpitaux et de cliniques reconnaissent les avantages d'avoir une doula présente. Et pour cause ! Des études ont montré que la présence d'une doula peut réduire le taux de césariennes, diminuer la durée du travail, et améliorer la satisfaction des parents. Qui ne voudrait pas de ça ?


Tenez, l'autre jour, j'étais dans un grand hôpital parisien. Non seulement ils acceptaient les doulas, mais ils avaient même un programme de collaboration avec nous ! On avait des réunions régulières avec l'équipe médicale pour discuter de la meilleure façon de travailler ensemble.


Bien sûr, chaque établissement a ses propres règles. Certains peuvent demander une preuve de certification ou une rencontre préalable. Mais dans l'ensemble, la tendance est à l'ouverture. J'ai même vu des hôpitaux qui recommandent activement l'utilisation d'une doula !


La clé, c'est la communication. On est là pour travailler en équipe avec les médecins et les sages-femmes, pas pour leur faire concurrence. Je me rappelle d'une situation où j'ai pu aider à "traduire" les besoins d'une maman à l'équipe médicale. Tout le monde était reconnaissant de cette médiation.


Alors, si vous entendez encore que les hôpitaux n'acceptent pas les doulas, dites-leur de se mettre à jour ! Les temps changent, et heureusement. Parce qu'au final, tout le monde y gagne : les parents, les bébés, et même le personnel médical. C'est ça, le progrès !


Mythe 9 : Les doulas sont contre la médicalisation de l'accouchement


Je me souviens d'une cliente qui était convaincue que j'allais la juger parce qu'elle voulait une péridurale. Vous savez ce que je lui ai dit ? 


"Ma chérie, si tu veux une péridurale, on fera la danse de la joie ensemble quand l'anesthésiste arrivera !"


La réalité, c'est que notre approche est centrée sur le respect des choix de la mère. Point final. Que vous vouliez un accouchement 100% naturel dans une yourte au fond des bois ou une césarienne programmée avec toute la technologie moderne, on est là pour vous soutenir.


Notre job, c'est de vous aider à vivre la meilleure expérience possible, quelle que soit la méthode que vous choisissez. Tenez, l'autre jour, j'étais avec une maman qui a fini par avoir une césarienne d'urgence. Vous pensez que je me suis enfuie en hurlant ? Pas du tout ! J'étais là, à ses côtés, l'aidant à rester calme et à se concentrer sur la rencontre imminente avec son bébé.


Ce qui compte pour nous, c'est que vous vous sentiez en contrôle et respectée pendant votre accouchement. Si ça passe par une intervention médicale, alors soit ! Notre rôle est de vous soutenir, pas de vous imposer une vision idéalisée de l'accouchement "parfait".


Et vous savez quoi ? Souvent, c'est justement dans les situations médicalisées qu'on peut faire une grande différence. Je me souviens d'une maman qui devait être déclenchée. Elle était terrifiée. On a travaillé ensemble sur des techniques de relaxation pour l'aider à gérer le stress. Résultat ? Elle s'est sentie beaucoup plus en confiance et a même réussi à avoir un accouchement vaginal malgré le déclenchement.


Notre objectif ultime, c'est que vous ayez une expérience positive, peu importe comment votre bébé vient au monde. J'ai accompagné des mamans qui ont eu des accouchements dans l'eau, des césariennes, des épisiotomies, des forceps... Chaque naissance est unique, et chacune mérite d'être célébrée.


Alors non, on n'est pas contre la médicalisation. On est pour l'information, le choix éclairé, et le respect de la volonté de chaque maman. Parce qu'au final, c'est votre corps, votre bébé, votre accouchement. Et notre rôle, c'est de vous soutenir, quoi que vous décidiez.


Mythe 10 : Une doula n'est utile que pour le premier enfant


Je me souviens ici d’une maman qui m'a contactée pour son troisième enfant. Elle m'a dit : "J'ai cru que je savais tout après deux accouchements, mais là, je me sens complètement perdue !" Et vous savez quoi ? C'est totalement normal !


La vérité, c'est que les doulas peuvent apporter une valeur inestimable, que ce soit votre premier ou votre cinquième enfant. 


Chaque grossesse apporte son lot de défis uniques. 


Peut-être que cette fois-ci, vous avez des jumeaux. Ou peut-être que votre travail est plus stressant et que vous avez besoin d'un soutien supplémentaire pour vous détendre.


J'ai accompagné des mamans expérimentées qui voulaient essayer un accouchement naturel après une césarienne. D'autres qui, après un premier accouchement difficile, avaient besoin de guérir émotionnellement pour aborder sereinement le suivant. 


Chaque situation est différente, et on s'adapte à vos besoins spécifiques.


Et puis, n'oublions pas les défis uniques qui viennent avec chaque nouvelle grossesse. 


Comment gérer les autres enfants pendant le travail ? 


Comment préparer la fratrie à l'arrivée du bébé ? 


Ce sont des questions auxquelles on peut vous aider à répondre.

Gardez la chose suivante en tête… Parfois, c'est justement parce que vous avez déjà vécu un accouchement que vous réalisez l'importance d'avoir un soutien supplémentaire. Vous savez à quel point ça peut être intense, et vous voulez vous assurer d'avoir toute l'aide possible.


Alors non, une doula n'est pas utile que pour le premier enfant. 


On est là pour vous soutenir à chaque étape de votre parcours de maternité, que ce soit la première ou la dixième fois. Parce que chaque naissance est spéciale et mérite d'être vécue dans les meilleures conditions possibles.


Conclusion :

Eh bien, nous voilà au terme de notre voyage à travers les mythes sur les doulas ! 


J'espère que cette exploration vous a ouvert les yeux sur le véritable rôle de ces professionnelles dévouées. 


Rappelez-vous, une doula n'est ni une baguette magique, ni une remplaçante de l'équipe médicale, mais plutôt une alliée précieuse dans votre aventure vers la parentalité. 


Que vous soyez enceinte de votre premier ou de votre quatrième enfant, envisagez-vous maintenant de faire appel à une doula ? 


La décision vous appartient, mais une chose est sûre : avec le bon soutien, vous pouvez vivre une expérience de naissance positive et enrichissante. 


Alors, prête à écrire votre propre histoire de naissance ? 


Si c’est le cas, découvrez dès maintenant les différentes doulas référencées sur Therapeutes.com afin d’établir un premier contact et voir si elles peuvent vous accompagner ou non.


REFERENCES

Lynch CM and Holliday PB. The doula and the breastfeeding family. New Beg 1998, 15(1), 4-7.

Gordon NP et al. Effects of providing hospital-based doulas in health maintenance organization hospital. Obstet Gynecol 1999 ; 93 : 422-26.

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/10074992/


Klaus MH, Kennell JH and Klaus PH. Mothering the mother. Addison-Wesley, 1993.

Klaus MH and Kennell JH. The doula : an essential ingredient of childbirth rediscovered. Acta Paediatr 1997 ; 86 : 1034-36.

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/9350877/


Hofmeyr GJ, Nikidem VC, Wolman WL et al. Companionship to modify the clinical birth environment : effects on progress and perception of labour and breastfeeding. Br J Ob Gynecol 1991 ; 98 : 756-64

Lettre des AM n·14, 24 A

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/1911582/


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