Il existe deux types de diabète : le diabète de type 2 qui touche 92 % des diabétiques et le diabète de type 1, dit insulinodépendant (6 % des diabétiques) et qui est habituellement découvert chez les personnes jeunes : enfants, adolescents et jeunes adultes.
Le diabète se caractérise par une hyperglycémie chronique, c’est-à-dire un excès de sucre dans le sang et donc un taux de glucose (glycémie) trop élevé.
En france il y a 3,7 millions de personnes qui prennent un traitement pour le diabète sans compter les diabétiques qui s'ignorent.
Le diabète est un trouble de l’assimilation, de l’utilisation et du stockage des sucres apportés par l’alimentation. Cela se traduit par un taux de glucose dans le sang (encore appelé glycémie) élevé : on parle d’hyperglycémie.
Le glucose vient des glucides, c'est à dire des sucres simples et des sucres complexes apportés par les céréales et les féculents.
Quand on mange, le taux de sucre dans le sang augmente, les glucides sont alors transformés essentiellement en glucose. Le pancréas détecte l’augmentation de la glycémie. Il se met donc au travail grâce aux ilots de Langerhans (dans le pancréas) sui secrètent de l'insuline.
L'insuline permet au glucose de pénétrer dans les cellules de l’organisme : dans les muscles, dans les tissus adipeux et dans le foie où il va pouvoir être transformé et stocké.
Une fois cette opération effectuée, le glucose diminue alors dans le sang et la glycémie revient à la normale.
Une autre hormone, le glucagon, permet de libérer le glucose stocké dans le
foie, en dehors des repas, lors d’une baisse énergétique ou d’une baisse
de glycémie,
C’est l’équilibre de ces hormones qui permet de maintenir la glycémie stable
dans le corps. En cas de diabète, ce système de régulation ne fonctionne pas.
Les causes peuvent être diverses.
Il existe une prédisposition familiale au diabète, particulièrement dans le diabète de type 2. Si les deux parents sont diabétiques en type, leur descendance a 70 % de risque d'être diabétiques à son tour. Alors que dans un diabète de type 1, la prévalence est de 30 %.
Concernant le diabète de type 2, le surpoids, l’obésité et le manque d’activité physique sont la cause révélatrice chez des personnes génétiquement prédisposées.
Sournois et indolore, le développement du diabète de type 2 peut passer longtemps inaperçu : on estime qu’il s’écoule en moyenne 5 à 10 ans entre l’apparition des premières hyperglycémies et le diagnostic.
Une alimentation toxique car trop riche en glucose, donc en sucre et surtout le grignotage constant favorise considérablement le risque de diabète, et aussi la prise de poids.
En effet, lors d'apports sans cesse renouvelées de glucose, le placréas doit constamment travailler.
Soit il fabrique toujours de l'insuline mais pas assez pour réguler la glycémie, c'est l'insulinopénie.
Soit cette insuline agit mal, c'est l'insulinorésistance.
L'insuline ne peut plus réguler la glycémie et cette résistance épuise progressivement le pancréas qui finit par ne plus assurer une production suffisante d'insuline.
Ces deux mécanismes font que le glucose ne pénètre pas dans les cellules du corps et reste dans la circulation sanguine. Le taux de glucose dans le sang n’est pas régulé par l’insuline.
Il est donc important de veiller à ne pas grignoter entre les repas et d'avoir une alimentation saine et non sucrée !
Une hyperglycémie fréquente et répétée entraine à long terme des dommages sur les nerfs et les vaisseaux sanguins dans tout le corps (sans parler de l'état du pauvre pancréas).
C'est cette fragilité au niveau des vaisseaux et des nerfs qui peut engendrer des complications pouvant être très graves telles que une cécité, des atteintes des pieds pouvant conduire à des amputations, des infarctus et des accidents vasculaires cérébraux, des troubles de l’érection ou une insuffisance rénale.
Le traitement différera selon le type de diabète.
Pour le diabète de type 2, on a recours à des traitements antidiabétiques oraux et/ou injectables dont l’efficacité n’est optimale que s’ils sont associés à une alimentation équilibrée et à une activité physique régulière.
Après l’augmentation progressive des antidiabétiques, on assiste malheureusement souvent à une escalade thérapetutique se traduisant par des injections d’insuline lorsque la carence en insuline devient trop importante.
Pour le diabète de type 1, le corps ne fabrique plus du tout d'insuline.
L’unique traitement actuel est l’apport d’insuline :
· soit sous forme d’injections avec une seringue ou un stylo
· soit avec une pompe à insuline, appareil portable ou implantable destiné à administrer l’insuline en continu.
Dans les deux types de diabète, on mettra en place de façon impérative une alimentation équilibrée et pauvre en glucides et une activité physique quotidienne ou hebdomadaire au minimum.
On veillera bien également à l'hygiène corporelle, notamment au niveau des pieds.
Certains compléments alimentaires peuvent jouer un rôle lors des diabètes.
· Pour le diabète de type 2, le ginseng a un effet hypoglycémiant à hauteur de 200 mg par jour de panax ginseng standardisé.
· La vitamine C à hauteur de 500 mg par jour, semble freiner la glycation, augmente le flux sanguin et diminue l'inflammation (donc aussi les douleurs).
· La coenzyme Q10, à raison de 200 mg par jour pendant 12 jours, améliore la gestion du sucre dans le sang, diminue elle aussi la pression sanguine, et prévient les dommages oxydants causés par le diabète.
· Le magnésium : il semble souvent en carence chez le diabétique et il peut donc être considéré dans ce cas comme un facteur d'insulinorésistance. La consommation de 375 mg de magnésium par jour induit une meilleure sensibilité à l'insuline, améliore le contrôle de la glycémie et réduit le risque de syndrome métabolique.
· L'acide alpha-lipoéïque intervient dans la prévention : c'est un puissant anti-oxydant ; il favorise la régénération d'autres anti-oxydants comme la vitamine E, la vitamine C, le glutathion et l'ubiquinol (forme réduite de la coenzyme Q10) ; aide au contrôle de la glycémie et aide à réduire l'accumulation des graisses.
Attention, les compléments alimentaires ne remplacent pas le traitement médical et les injections d'insuline. Ils permettent simplement de limiter et de retarder les dégâts occasionnés par la maladie. Ils permettent aussi d'augmenter la sensibilité à l'insuline.
Pour toute question demandez conseil à votre médecin.
Article rédigé par Clotilde Rolland
Naturopathe exerçant depuis 9 ans
Naturopathe exerçant depuis 7 ans
Naturopathe exerçant depuis 7 ans
Naturopathe exerçant depuis 12 ans
Naturopathe exerçant depuis 1 an
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